Actuellement âgé de 70 ans et donc officiellement à la retraite, Philippe Risoli a connu une longue carrière en tant qu’animateur de télévision et de radio. Les téléspectateurs du petit écran l’ont essentiellement connu comme le présentateur phare des années 80 et 90. Il est notamment devenu célèbre pour avoir animé l’émission Le Juste Prix, diffusée sur TF1. Il ne faut pourtant pas oublier qu’il a, un temps, fait un essai dans le monde de la musique. Par ailleurs, l’homme est un amateur de théâtre et s’est aussi mis à écrire des livres. Voici un retour sur l’histoire personnelle complète de cette figure populaire française aux multiples facettes !
Une enfance mouvementée pas toujours à son avantage
Philippe Risoli est né à Saint-Ouen, le 9 septembre 1953. Sa mère est de nationalité française, tandis que son père est un immigré italien. Son père a grandi durant la période de la première guerre, ce qui lui a valu une enfance difficile, surtout à cause de sa nationalité. C’est sans doute le fait de grandir dans de telles conditions qui l’a amené à se forger un caractère très dur.
Ainsi, Philippe Risoli a dû supporter la sévérité excessive de son père, alors même que celui-ci était quelqu’un de particulièrement sobre, car ne touchant pas une goutte d’alcool. Cela n’empêchait toutefois pas son père de se montrer, de temps en temps, agressif, en corrigeant physiquement son fils quand c’était nécessaire. Père et fils se sont néanmoins rapprochés après le décès de la maman de Philippe Risoli, c’est-à-dire, après en 2004.
Par la suite, Philippe Risoli s’est alors mis à s’occuper de son père durant les 20 prochaines années. Le dialogue s’est tout bonnement installé entre ces derniers, une initiative que le père n’avait jamais trouvé bon d’entreprendre par le passé. D’autre part, le présentateur avoue que très tôt il se passionne déjà pour l’univers audiovisuel, ainsi que le théâtre.
Sur le plan scolaire, le garçon est studieux, malgré son côté dissipé causé par ses bêtises en classe. On ne sait pas vraiment si c’est cette attitude qui l’a empêché d’avoir son baccalauréat du premier coup. Il se distingue encore par son leadership précoce. Doté d’un bon sens de l’observation, il fait aussi preuve d’une grande ingéniosité. Enfin, il regorge d’énergie, ce qui le prédestine à devenir un lanceur de projets.
Son talent pour l’écriture lui permettant de surmonter son année de service militaire
Son échec au baccalauréat aura raison de son entrée aux études supérieures. Philippe Risoli est alors incité par son oncle, militaire de profession, à effectuer son service militaire. Son but est notamment de lui permettre de ne pas perdre une année. Au début, il appréhende cette expérience, sachant qu’à l’époque, il participait aux manifestations contre la réforme du service militaire.
Toutefois, il se décide à intégrer les élèves officiers de réserve afin de devenir sous-lieutenant. C’est également un moyen pour le jeune homme de gagner un peu sa vie. De plus, il choisit l’Allemagne comme affectation, mais tout ne se réalise pas selon ses souhaits. Des erreurs sur le plan administratif le conduisent finalement à rejoindre les commandos parachutistes, dans le Jura.
L’épreuve est rude, vu les efforts qu’il faut fournir pour être à la hauteur de la formation dispensée dans ce groupement. Il partage néanmoins son quotidien avec une majorité de personnes sympathiques. Seuls deux ou trois individus étaient assez loufoques d’après ses révélations. Selon lui, il s’agit, entre autres, d’anciens prisonniers et adeptes de boxe.
Quoi qu’il en soit, Philippe Risoli parvient à se rapprocher de l’un d’entre eux, à savoir un certain Michel. À cause de son niveau d’éducation peu avancé, ce dernier avait du mal à répondre aux lettres de sa petite amie. Il s’agit alors d’une aubaine pour le futur animateur de l’aider dans cette tâche, grâce à son talent littéraire. En échange, Michel assure la protection de son intégrité physique.
Les douze mois de service militaire ont eu raison d’un esprit de camaraderie au sein du groupe. Philippe Risoli estime que sa faculté à fédérer les gens lui a été d’une grande aide pour éviter les problèmes dans cet environnement à priori austère. Il sait aussi être à l’écoute des autres, ce qui lui a valu bien des faveurs en retour dans la vie.
Son cursus en droit, un véritable apport dans sa vie privée et professionnelle
Peu de gens le savent, mais Philippe Risoli a effectué des études de droit jusqu’au niveau de la maîtrise, au sein de l’Université de Paris-II. En parallèle, il opte pour une maîtrise en Sciences de l’information et de la communication dans le même établissement. Selon Philippe Risoli, ses études de droit n’ont pas été vaines, car il en a acquis une grande culture générale. Certes, il a été fortement attiré par cette filière, mais avoue avoir compris qu’il ne pourrait pas côtoyer les malfrats au quotidien pour les défendre. Au contraire, il aurait bien aimé évolué dans le droit des affaires.
Fort de cette culture générale importante, l’animateur est en mesure de discuter de quasiment tous les sujets avec un interlocuteur. Il a exploité cet atout tout au long de sa carrière dans l’audiovisuel. Il avoue aussi que cela l’a grandement aidé pour écrire ses livres. Les professionnels le confirment d’ailleurs en avançant notamment que son dernier livre Dites bien à mon fils que je l’aime est très bien écrit.
À titre informatif, l’ensemble de l’ouvrage a été entièrement écrit par ses soins. Il n’a pas eu besoin de faire appel à un tiers pour le rectifier. Sinon, il faut savoir que chaque écrivain ou animateur a sa propre marque de fabrique. Pour son cas, les lecteurs et les téléspectateurs le savent parfaitement lorsqu’il est question de lire Philippe Risoli ou de regarder ses émissions télévisées.
Son seul regret durant ses années dans le monde du petit écran est d’avoir dû supporter le manque d’honnêteté. Tout le monde le sait, c’est un univers dédié aux affaires et la sincérité n’y est pas toujours bien vue. Pour sa part, Philippe Risoli a survécu dans cette sphère en nourrissant continuellement sa naïveté à vouloir offrir le meilleur de lui-même sur un plateau télévisé.
Des études supérieures réussies suivies de son intégration au monde de l’animation
Sa carrière médiatique débute en 1986 lorsqu’il est recruté par FR3 pour animer l’émission La Nouvelle Affiche.
Durant la même période, il est choisi pour présenter le jeu Star Quizz sur Canal+. Il occupe ces postes jusqu’en 1987 seulement avant de rejoindre TF1. C’est auprès de la chaîne nationale qu’il fait réellement ses armes, sachant qu’il y reste 13 longues années. Il a alors l’occasion d’animer des programmes dits de grande audience, en plus des émissions plus ou moins modestes.
A titre d’exemple, il est possible de noter le cas de Jeopardy !, de 1989 à 1992 ou d’Intervilles, en 1991. Il en est de même pour le jeu télévisé Le Millionnaire, de 1991 à 1999. Cependant, il se fait vraiment connaître en tant que présentateur attitré du jeu quotidien Le Juste Prix, de 1992 à 2001. A partir de cette date, Philippe Risoli vit l’une des périodes les plus difficiles de son existence. Effectivement, il est écarté de tous les programmes de la Une.
Cependant, sa carrière n’est pas pour autant terminée, car il réussit à faire un nouveau coup d’éclat en intégrant l’équipe de RFM TV. Il y signe un contrat comme animateur pour l’émission musicale Les Copains d’Accords. L’homme parvient finalement à faire son retour sur TF1, grâce à son passage sur l’émission de télé-réalité La Ferme Célébrités. Récemment interviewé sur ses projets futurs, notamment pour la télévision, Philippe Risoli ne dément pas un éventuel retour dans le monde de l’animation.
Sa reconversion en chanteur et en comédien, deux autres passions qu’il nourries depuis toujours
Au début des années 2000, alors que sa carrière d’animateur est en suspens, Philippe Risoli décide de réaliser l’un de ses rêves, celui de devenir chanteur. Dans ce cadre, il parvient à concocter un premier album intitulé Autrement. Il réitère cet exploit en 2008, avec son second album ayant pour titre Semblant de croire. Malheureusement, son ambition de devenir chanteur ne fascine ni le public, ni les producteurs.
Entre 2009 et 2014, il rendosse le costume d’animateur pour la chaîne Gulli. Il y présente la version moderne de L’École des fans. L’émission rencontre un vif succès, au vu des fortes audiences générées, plus précisément jusqu’en 2012. L’animateur qui le succède se prénomme Willy Rovelli.
À partir de 2013, Philippe Risoli entame sa carrière de comédien pour le théâtre. Il partage, en outre, la scène avec des personnalités, telles que Nathalie Marquay-Pernaut. Pour information, celle-ci ainsi que son mari, l’illustre animateur du Journal de 13h sur TF1, Jean-Pierre Pernaut, ont coécrit la pièce humoristique Piège à Matignon.
De 2019 à 2021, Philippe Risoli fait une nouvelle apparition à la télévision. Il est le maître de cérémonie de l’Élection Miss Excellence à Lille. L’animateur a ensuite du temps libre et se met à l’écriture. Il a sorti son second livre au mois de septembre 2023. Intitulé Dites bien à mon fils que je l’aime, l’ouvrage retrace l’ensemble de sa carrière médiatique. On y apprend quelques-uns de ses points forts.
Par ailleurs, son sens du contact avec les candidats des différentes émissions a été un véritable atout pour son travail. Ce livre est encore une aude à son amour pour sa famille. Il y présente plusieurs personnes de son cercle familial proche, dont sa grand-mère ou l’un de ses oncles. Enfin, on retrouve bon nombre d’anecdotes sur sa vie privée.
La photographie : une passion qu’il n’a pas encore entièrement développée
Philippe Risoli a reçu son premier appareil photo comme cadeau de Noël de l’année 1978 de la part de ses parents, afin qu’il puisse assouvir sa passion pour la photographie. L’appareil est notamment doté de 4 types d’objectif, mais celui que le jeune homme préfère, c’est l’accessoire destiné à faire des portraits. Malgré son intérêt pour ce domaine, il n’a malheureusement pas vraiment eu le temps de développer son talent de photographe.
Cela s’explique en fait par son emploi du temps jonglant entre sa charge d’animation, la rédaction de ses livres et le théâtre. Le 2 novembre 1979, au moment où la police abat le gangster Mesrine, Philippe Risoli se trouve à proximité des lieux. Sa présence relève néanmoins d’une coïncidence selon son témoignage.
Pour rappel, ses parents habitaient non loin du Sacré-Coeur, au pied de la butte Montmartre. À cette époque, Philippe Risoli occupe une chambre dans le Sud de Paris. Ce jour du 2 novembre, il se rend chez ses parents pour récupérer son appareil photo avec ses accessoires. Il entend subitement une rafale de coups de feu alors qu’il sort du métro porte de Clignancourt, endroit exact de la mort de l’ennemi public numéro un du moment.
Dans la foulée, il se met alors comme tout le monde à plat ventre au sol, puis après environ 10 secondes de déluge d’armes à feu, le calme revient. Philippe Risoli entrevoit alors la voiture de Mesrine criblée de balles avec ce dernier à l’intérieur, affalé sur son volant. Le jeune homme aurait bien pu prendre des clichés, mais il était encore sur le point de récupérer son matériel.
Autre facette intéressante de l’animateur : son côté un peu superstitieux
On apprend aussi que l’animateur dément être superstitieux, mais a tout de même pris conscience que certains signes se manifestent à lui régulièrement. Effectivement, il ne croit, en outre, aucunement à la voyance. Philippe Risoli considère que la majorité des voyants sont des arnaqueurs. Pourtant, il a acquis une conviction selon laquelle chaque personne a une destinée bien définie.
Pour l’homme, chacun a le libre arbitre d’ouvrir les portes qui se présentent devant lui. Par ailleurs, il a pu remarquer que le chiffre 9 l’accompagnait de manière mystérieuse dans son existence. Il s’agit, entre autres, d’une manière pour celui-ci d’avancer qu’il a quelques notions en matière de numérologie. Selon cette science, le chiffre 9 est associé à la notion de communication.
Tout d’abord, il est né un 9 septembre, soit numériquement 09/09. Ensuite, la somme des chiffres de son année de naissance, 1953, fait 18. La somme de ces deux derniers chiffres donne encore 9. De surcroît, durant 25 ans, il habite à l’adresse 162 boulevard Ney. L’addition des chiffres 1,6 et 2 renvoie une nouvelle fois au chiffre 9.
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